Les puissances d’argent, le patronat préparent une attaque généralisée contre nos acquis sociaux et démocratiques. L’ère Sarkozy a gravement préparé le terrain. Il continue, il « charge la barque », quitte à compromettre sa réélection.
Sous l’égide de l’UE du capital, au nom des déficits publics qu’ils ont eux-mêmes creusés, les gouvernements de droite ou de « gauche » s’attaquent tour à tour à tous les peuples européens. En Italie, le patronat a débarqué Berlusconi et c’est le gouvernement de Mario Monti, soutenu par la « gauche », qui s’applique à casser le contrat de travail, la sécurité sociale…
En France, le temps semble suspendu aux jeux politiciens de la campagne électorale des présidentielles, sur fond de large consensus des forces de l’alternance sur les questions économiques et sociales.
Nous assistons à une formidable opération de conditionnement des esprits à de nouveaux reculs sociaux.
Le choix se situerait entre l’austérité de droite ou l’austérité « équitable » de « gauche », ou encore entre TVA sociale et hausse de la CSG dans l’objectif de démantèlement du financement de la sécurité sociale.
Pendant ce temps là, crise ou pas, les entreprises du CAC 40 réalisent 80 milliards d’euros de profits.
Pour nous communistes, l’heure est à la préparation de la riposte, suivant les exemples notamment de nos camarades grecs ou portugais, avec lesquels nous affirmons une totale solidarité contre la politique de l’UE, de l’euro et de la BCE du capital.
Notre priorité, c’est la lutte, la construction du rapport de force contre la politique au service du capital et du patronat.
Elle implique une clarté sur les questions principales :
- Nous nous engageons pour battre la droite et de faire reculer l’extrême-droite que l’on ne doit pas laisser dévoyer la colère populaire.
- Ce n’est pas pour autant que nous entretiendrons d’illusions sur un changement possible de politique avec une majorité à direction social-démocrate. Nous excluons toute reproduction de l’échec, encore lourd de conséquences, de la « gauche plurielle » entre 1997 et 2002.
- Il n’y a pas de véritable changement possible dans l’intérêt des travailleurs sans rupture avec l’Union européenne du capital. Nous rejetons toute illusion sur une « réorientation sociale » de l’UE. Notre lutte contre le nouvel accord européen se situe dans la suite de l’opposition fondamentale du PCF au traité de Maastricht instituant l’euro.
- Pour l’avenir, nous pensons que notre pays a besoin du PCF, de ce qu’il représente comme parti révolutionnaire dans l’histoire. Nous refusons tout projet de recomposition politique à gauche incluant notre parti dans un bloc réformiste.
Nos prises de position, nos actions bien avant et pendant la campagne électorale sont, en cohérence, dirigées vers le développement des luttes, pour les salaires, l’emploi, la jeunesse, les retraites, le logement, l’école, la sécurité sociale, les services publics… au plan national comme dans les quartiers et les entreprises de Saint-Martin-d’Hères, Gières, Poisat.
Il y a plus d’un an, nous étions des millions, avec le soutien majoritaire de la population, à combattre la contre-réforme des retraites. Le potentiel existe pour mettre en échec la politique au service du patronat et du capital. D’abord par la lutte.
Les travailleurs, le peuple de France ont et vont avoir besoin des communistes pour :
- reconquérir un droit à la retraite à 60 ans avec 37 annuités cotisées ;
- une sécurité sociale financée par la richesse produite par la travail, taxons directement le capital en augmentant massivement les salaires et en stoppant les exonérations de cotisations sociales.
- Rebâtir un hôpital public dégagé des critères de rentabilité et de concurrence imposé par l’UE. Non aux cliniques privées pour les riches et l’hôpital saboté pour les pauvres.
- Re-nationaliser (sans indemnisation des actionnaires) et imposer des monopoles publics d’exploitation dans l’Énergie, les télécommunications, les transports... (EDF/GDF/Suez ; France Télécom, SNCF...). Baisser les tarifs pour les usager, stopper les profits. NON aux directives de de mise en concurrence l’Union Européenne.
- Relancer l’Emploi et l’industrie en Re-nationalisant de grand groupe industriel orientés vers la satisfaction des besoins.
- Stopper la casse du code du travail, des droits pour les travailleurs, un statut pour les salariés des entreprises nationalisées, avec des garanties d’emplois et de déroulement de carrière.
- Créer des emplois statutaires dans tous les services publics exsangues du régime RGPP avec son cortège de restructurations destructrices et de suppressions d’emplois.
AU NIVEAU LOCAL :
- VFD/TAG même combat : stopper la privatisation en cours et revenir à la gestion en régie publique moins couteuse et plus efficace pour un service public de qualité des transport urbains et inter-ubain. Halte au gaspillage financier et à la casse des transports en commun en Isère. Un statut public pour ses salariés avec des garanties d’emplois et de déroulement de carrière !
- Accroissement des logements sociaux avec des loyers ne dépassant pas 1/6 des salaires. Des services publics pour les gérer, l’interdiction de mettre à la rue les locataires.
- Un développement de l’accueil petite enfance, avec entre autre, plus de places en crèches publiques. Nous condamnons le développement inquiétant de crèches privées coûteuses par manque de places en crèches publiques dans notre agglomération.
Voilà quelques campagnes politique que les communistes de la section de SMH ont portées et continuerons de porter avec vous ...
ABROGATION MAASTRICHT, NON à l’Union Européenne du Capital Les communistes vous appellent à préparer, dès maintenant la riposte sociale, contre la politique du capital.
Organisez votre colère, adhérez au parti communiste français pour lutter contre l’Union Européenne du Capital !