Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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A partir des 10 et 18 septembre, organisons et amplifions les luttes sur des revendications de rupture immédiates !

septembre 2025, par Saint Martin d’Hères

Le 15 juillet dernier, Bayrou avait annoncé son budget 2026 avec des coupes austéritaires et antisociales à hauteur de 44 milliards d’euros que son successeur ou un autre appliquera l’année prochaine. Les mesures du projet ont mis le feu aux poudres : suppression de deux jours fériés, coupes dans les services publics, remise en cause du droit du travail, énième contre-réforme de l’assurance chômage, gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires, désindexation des pensions de retraites, doublement des franchises médicales, remise en cause de la 5ème semaine de congés payés…

Déjà, la mobilisation du 10 septembre a montré que les travailleurs ne sont pas résignés, qu’ils sont conscients de la situation, de la dégradation de leurs conditions de vie et de travail et des incohérences entre les discours politiques et la réalité des faits. Nous ne sommes pas dupes sur l’héritier de Bayrou adoubé par Macron. Pas dupes non plus de la propagande sur les soi-disant sacrifices qui seraient nécessaires pour le système. Pas dupes de la propagande qui renvoie les conquêtes sociales vers le passé et cultive les divisions entre les travailleurs.

Il y a deux ans, la mobilisation des travailleurs contre la nouvelle casse des retraites a été puissante. C’est une force considérable qui ne s’est pas éteinte avec les manœuvres politiciennes, les tactiques complices du pouvoir telles qu’elles se prolongent de façon lamentable avec Bayrou, son successeur et au parlement.

Cette force considérable existe toujours, exprime et construit toujours sa colère dans les hôpitaux où on est prié de sortir dès l’intervention terminée faute de lits et de personnels ; dans les écoles où à la rentrée, il manquait 2000 postes d’enseignants ; dans les services publics notamment de proximité devant l’austérité imposée aux collectivités locales ; dans l’industrie et les entreprises, contre les fermetures de sites ou d’usines et les licenciements.

Le capital, avec son fer de lance, l’union européenne du capital et ses directives européennes, détricote depuis 30 ans nos conquis sociaux comme le monopole public de l’électricité avec la suppression, au 1er août 2025, du taux de TVA à 5,5% sur la part abonnement ≤ 36 kVA et un taux applicable de TVA à 20% pour tous, quelle que soit la puissance souscrite, ou encore le monopole public du gaz et la suppression des tarifs réglementés. Un autre exemple est la casse de notre Sécurité Sociale par les exonérations de cotisations sociales patronales (salaire socialisé) qui sapent son financement et alimente un déficit créé de toute pièce.

Que le grand patronat ne soit pas d’accord avec l’intérêt des salariés, ce n’est pas étonnant ! Et il n’y a rien à attendre de « sauveurs » plus unitaires les uns que les autres. Mais tout à attendre de la lutte des classes !

Les gouvernements successifs, la propagande médiatique du système, y compris dans les réseaux sociaux, conditionnent le pays à des sacrifices, des saignées sociales pour financer l’économie de guerre, l’envolée des dépenses d’armement et les lobbies militaro-industriels.

La perpétuation de la guerre en Ukraine, au Moyen-Orient, entre autres, fait le bonheur des marchands de canons, des milliardaires et des impérialistes. Dans ce monde d’inquiétudes, de pressions constantes de plus en fortes sur les conditions de vie de la grande majorité de la population, de peurs et de menaces affirmées et entretenues par la finance internationale et l’oligarchie capitaliste mondialisée, nous appelons le peuple de France à se mobiliser pour la paix, contre l’embrigadement dans la logique de guerre permanente.

La question de la paix, de l’opposition à la montée des périls dans le monde, à la guerre impérialiste comme solution à la crise du capitalisme mondialisé est au centre de notre expression politique. Nous réaffirmons notre opposition à l’union européenne du capital, organe de coordination avec l’OTAN, de la soumission des peuples, de la militarisation de toute la vie, de la redistribution à l’envers, celles des travailleurs et des pauvres vers les plus riches.

Peuple de France, refusons la guerre, refusons de payer leur crise capitaliste ! Contre l’escalade guerrière et impérialiste, défendons la paix !

Dans ce cadre global, nous réaffirmons également notre solidarité avec le peuple palestinien, confronté à un massacre de masse, par la pointe la plus extrémiste de l’impérialisme, les criminels fauteurs de guerre partout, qui dirigent l’Etat d’Israël.

Nous portons l’idée fondamentale que ce qui se passe là-bas concerne tous ceux qui vivent en France. Pas seulement pour un impératif humanitaire, devant un massacre, devant la violation banalisée de crime de guerre, de la guerre soi-disant préventive, qu’elle vienne de Netanyahou, de Trump ou de l’union européenne. Toutes les composantes de la population de France sont concernées. Pas de place aux larmes de dernières minutes et l’hypocrisie des complices des bourreaux.

Résister à la logique de guerre en France est un acte de solidarité avec les peuples mais c’est aussi peuple travailleur, retraité, jeune, une nécessité pour défendre nos conditions de vie, notre liberté ! Pour la paix, dans le cadre de la solidarité internationaliste, nous vous appelons à la résistance face à la propagande écrasante, la répression de la liberté d’expression, la répression tout court, institutionnalisée par l’UE, testée avec la politique covid, déployé avec l’écologie capitaliste.

Dans la visée de rassembler ceux qui ont le plus intérêt au changement, à la rupture en donnant la priorité à l’organisation et l’amplification des luttes, nous vous appelons à nous rejoindre et à nous mobiliser sur les axes de rupture suivants :

-  Pas un sou, pas un homme pour la guerre impérialiste ! Pour la paix ! Pour la baisse des crédits militaires et leur réorientation vers l’hôpital, l’école, la coopération entre les pays…
-  Pour l’augmentation générale des salaires et leur indexation sur l’inflation (échelle mobile des salaires)
-  Pour des conditions de vie et de travail dignes
-  Pour des garanties collectives et de statuts de haut niveau
-  Pour défendre notre Sécurité Sociale par son FINANCEMENT socialisé en stoppant net les exonérations de cotisations sociales patronales et l’hôpital public
-  Pour la retraite à 60 ans et 37 annuités
-  Pour une éducation émancipatrice pour tous et au service du peuple
-  Pour des (re)nationalisations démocratiques dans l’esprit de 1946 notamment EDF, GDF, SNCF et un retour au tarifs réglementés (monopole public = sécurité) et la non application des directives européennes
-  Pour lutter contre la casse des services publics de proximité par la mise en place des métropoles, maillon de l’Europe des régions, impulsée par les gouvernements des pays de l’UE du capital
-  Pour la paix ! Combattre le colonialisme, l’impérialisme sous toutes ses formes d’où qu’il vienne (« notre » impérialisme / l’UE)
-  Pour le désarmement, notamment celui de la France

De l’argent, il y en a dans les caisses du patronat pour nos salaires, notre Sécurité Sociale, l’hôpital, l’école, les services publics et pas pour la guerre !