Notre pays connaît une attaque capitaliste contre les acquis sociaux, contre les libertés fondamentales, contre des pans de l’économie. En 2020, jamais le patronat n’aura vu en quelques mois ses avantages s’accroître dans de telles proportions. 2020 a été l’année de tous leurs cadeaux et profits (sauf pour ceux que le système capitaliste a décidé de liquider pour tenter de contrôler sa crise). Pour nous, les travailleurs, c’est une casse de nos conquis sociaux et une régression de nos libertés individuelles.
Quasiment toutes les puissances capitalistes ont pris des mesures antisociales et de casses économiques au nom du Covid, et en premier lieu le confinement. Elles ont décidé, de concert, pour des intérêts convergents malgré leurs rivalités, d’accélérer leurs restructurations, de rétablir un taux de profit, de dévaloriser la monnaie, d’imposer des privations de libertés fondamentales inconnues en Europe en temps de paix. L’exploitation du Covid permet de tout précipiter sur le plan économique, avec la perspective d’une explosion du chômage.
Bientôt, viendront s’ajouter aux 800 000 nouveaux chômeurs des millions d’autres (Sanofi, le groupe pharmaceutique Français supprime 400 postes de chercheurs !), aux privations de liberté les plus inimaginables un flicage de la pensée de tous les instants, un redoublement de la casse des services publics comme le plan Hercule de démantèlement d’EDF. Une casse des retraites, encore plus violente que celle prévue en 2018, est en préparation avec la faillite organisée de la Sécu. L’argent factice coule à flots pour redistribuer encore davantage les vraies richesses, créées par le travail, vers les rentiers transnationaux.
Par notre analyse totalement opposée à leur propagande, nous tentons de raisonner la peur, nous remettons en cause le confinement et mobilisons pour la levée immédiate de ses éléments les plus évidemment absurdes (sur le plan sanitaire) et liberticides comme le couvre-feu, les masques en plein air, les attestations, les interdictions de réunion etc.
Si le capitalisme et ses grandes puissances cherchaient à sauver des vies, ça se saurait. En France, la situation des Ehpad se dégrade et, après 10 mois, il y a encore moins de lits de réanimation qu’avant l’épidémie. Sur le plan sanitaire, le confinement (illusoirement « généralisé ») commence aussi à donner ses résultats désastreux, avec les retards de soins et de dépistage, des gens ont renoncé à se faire soigner, l’isolement des vieux, les dégâts psychiatriques. Des médecins le disent, le confinement va conduire à une baisse de l’espérance de vie.
En fait, la quasi-totalité des 14,3 milliards d’euros engagés, aux dépens de l’assurance maladie, a servi à alimenter la panique et la peur et non à soigner. Des millions de tests, deux millions par semaine, au prix fort, peu fiables, poussés au maximum pour être « positifs » et montrer une progression du Covid. Des dizaines de millions de masques pour établir la peur et la méfiance de l’autre dans toute la société mais pas assez de masques de qualité dans les hôpitaux contre notamment les maladies nosocomiales.
Nous dissocions la politique du pouvoir avec le confinement et le couvre-feu, les buts antisociaux et antidémocratiques de la question sanitaire qui les prétexte.
Covid ou pas Covid, le gouvernement, comme ceux des autres pays de l’UE, ont poursuivi leur politique de destruction de l’offre de santé publique : 800 millions d’euros de moins pour l’hôpital, fermeture de lits – notamment en gériatrie ! - application de la loi Buzyn et … pas un lit de réanimation en plus alors que, chaque hiver, notre système connaît une dangereuse saturation.
Ce n’est pas une politique « d’incapables ». C’EST UN CHOIX POLITIQUE !
Macron est mandaté par le grand capital pour poursuivre une guerre contre les travailleurs et le peuple et non contre un virus. Ils comptent présenter l’addition de la dette abyssale qu’ils viennent de créer aux salariés, aux épargnants et aux petites entreprises liquidées par le système dans sa crise capitaliste et non en raison d’un virus..
Le virus comme le climat servent à tout, ils n’ont pas fini d’avoir bon dos.
NI LE VIRUS - NI LE CLIMAT ne justifie les reculs sociaux, l’explosion du chômage et de l’exploitation, les privations de libertés, la casse du financement de la Sécu et de l’hôpital, des services publics, des droits et garanties collectifs des salariés …
La dictature climatique et le référendum qui s’annonce, pour nous imposer des contraintes constitutionnelles (sans rapport avec ce qui doit être dans une constitution), donnera aux puissants les armes pour nous exploiter et nous contrôler encore davantage sous des faux prétextes dits de « précaution » : l’écrasante propagande de l’idéologie dominante du CAPITALISME « VERT ».
Face à la campagne catastrophiste mondiale développée par le capitalisme sur le climat et le risque « réchauffement », qui ne vise qu’à créer des marges de profits, sur des activités ne répondant à aucun besoin, à développer des politiques autoritaires, intrusives, au nom, notamment, de pseudo « experts », communistes, nous nous battons, pour « l’écologie » dans l’intérêt des salariés, pour une gestion des ressources et des risques naturels allant vers la protection et l’amélioration du cadre de vie de l’Humanité.
Face à l’alimentation de la politique de la peur et de la division par le pouvoir, nous faisons le choix de la raison, de la vérité et de la fraternité dans la lutte des classes des travailleurs.
Nous appelons les travailleurs à la résistance pour nos emplois, nos salaires, nos droits et libertés, l’accès aux biens fondamentaux, logement, énergie, eau dont les tarifs risquent d’exploser aux dépens des travailleurs. Songeons qu’ils sont sur le point de privatiser EDF, après avoir liquidé GDF !
Nous alertons : sans rapport de force des travailleurs organisés, nos libertés fondamentales et nos derniers acquis sont en danger. Refusons de payer leur crise capitaliste par la privation de nos libertés et de nos droits ! Seule la lutte sauvera nos emplois, nos salaires, nos conditions de travail ! Ensemble, construisons les luttes sur nos revendications !
LA RUPTURE POLITIQUE NE PASSERA QUE PAR LES LUTTES SUR LES REVENDICATIONS IMMEDIATES :
Le SMIC à 1700 euros net
Le retrait du plan Hercule EDF, le maintien des tarifs régulés électricité et gaz (non à l’ouverture à la concurrence de l’UE)
L’annulation de toutes les augmentations de gaz et d’électricité depuis 2019.
Le retrait du projet de retraite par points. Pour la retraite à 60 ans, complète avec 37,5 annuités.
Un plan d’urgence immédiat de 4 milliards d’euros pour l’hôpital public
La collectivisation SANS CONTREPARTIE de tous les secteurs de santé (y compris les EHPAD).
La défense des services publics et reconquête des monopoles publics SNCF-RATP-EDF.
Le refus de l’application en France de la marchandisation des services publics et des directives de l’UE . Etc.