Par la contre réforme des lycées, celle du baccalauréat et les suppressions de postes qui en découlent, la sélection à l’université et plus généralement la dégradation des conditions de travail des fonctionnaires par l’attaque du Statut et le développement de la contractualisation, la dégradation des conditions de vie (absence de solution pour le logement étudiant) et d’études de la jeunesse, c’est tout le système éducatif qui est attaqué mais qui reproduit, cependant, déjà les classes sociales.
Par le désinvestissement de l’État dans les collèges, les lycées, l’université, la prise de contrôle des entreprises sur les filières, le processus de privatisation du service public de l’éducation est déjà en cours. Les mesures actuelles n’en sont que la continuité.
Le recul social ne se négocie pas, il se combat !
Également, le développement et l’assouplissement de l’apprentissage remettent en cause la formation professionnelle sous statut scolaire. C’est l’exploitation renforcée de nos jeunes, bien avant 16 ans. C’est le retour du travail des enfants en France, une main d’œuvre fragile et à bas prix pour le patronat. Cela sous le masque trompeur de lutte contre le chômage et de formation qualifiante. Le travail de casse des garanties collectives menées par les Ordonnances se poursuit !
C’est pourquoi, en nous opposant à ces contre-réformes dans l’Éducation et aux lois anti-sociales actuelles, nous luttons, dans le même temps, contre le système capitaliste. Pour que l’Éducation ne soit pas l’apprentissage des compétences utiles au patronat mais un outil émancipateur pour la jeunesse !