Les postes détruits, d’enseignant, de remplaçant, de personnel technique, n’ont pas été recréés. Les établissements sont mis au régime sec par l’austérité nationale. Les conditions de travail et de rémunération se sont dégradées encore depuis 2008.
La question des rythmes ne doit pas dissimuler l’importance :
- de la maternelle et la scolarisation des enfants de moins de 3 ans.
- des classes de soutien, les martinérois attendent toujours que l’espace « Passerelle » rouvre.
- des effectifs dans les classes et en particulier dans les quartiers populaires.
Ces questions sont liées aux nombres d’enseignants et donc au nombre d’élèves par classe. Voilà les questions qui sont centrales pour les communistes.
Elles ne doivent pas être masquées par les « débats de spécialistes » (parfois intéressants) sur les rythmes scolaires.
Prenons les choses dans l’ordre, le nombre d’enseignants doit augmenter, les moyens donnés à l’école aussi, le nombre d’élèves par classe doit diminuer pour une meilleure ambiance, une meilleure écoute, un meilleur accompagnement et une meilleure école !
Le retour à la semaine de 4,5 jours ne peut se faire sans tenir compte de cette situation face au surcroît de travail et de coût pour les établissements, pour les personnels et pour les familles.
Par ailleurs, école le mercredi matin et école le samedi matin, ce n’est pas pareil et ce n’est pas pareil pour tout le monde, en matière de ramassage, de cantine, de charges sur les budgets des communes (350 000€ supplémentaire pour le budget d’une commune comme Saint-Martin-d’Hères)...
L’éducation nationale doit rester une question nationale !
L’état doit donner les moyens, tous les moyens, pour l’école afin qu’elle soit l’école pour tous et une école avec des moyens partout en France. L’école ne doit pas dépendre des moyens des collectivités locales.