McDonald’s profite de la crise capitaliste en instrumentalisant le covid contre ses salariés :
Au sein de l’entreprise McDonald’s, depuis le premier confinement, les conditions de travail se détériorent à vue d’œil pour les salariés :
Les pauses salariées sont en décalés sous prétexte de sécurité sanitaire ce qui empêche le lien social et toute discussion afin de réagir aux décisions qui attaquent les conditions de travail.
Le travail à temps partiel prôné par l’entreprise, permet de plus en plus difficilement des modifications de contrat, alors que la souplesse du contrat est un des critères que l’entreprise met en avant pour recruter.
La direction ne prend plus en compte l’arrêt des bus et des trams à 20h lors du couvre-feu et refuse de changer les horaires des employées habitant loin et sans véhicule ayant demandé à ne pas travailler après l’arrêt des transports en commun.
Une prime trimestrielle refusée début 2021, (à moins d’un demi-point sur la base de notation sur cent points) pour faire des économies non justifiées alors que des nouveaux records (de rapidité et d’affluence au drive) sont régulièrement (plusieurs fois par mois) battus sur le McDonald’s de Saint-Martin-d’Hères mais aussi sur l’ensemble du groupe. Les résultats du groupe au 3e trimestre 2020 dépasse ceux du 3e trimestre 2019, avec un bénéfice de 1.76 milliard contre 1.61 milliard de dollars.
Une baisse drastique des effectifs obligeant les employés cadres à aider les employés, ce qui les empêche de faire leur travail de gestion de terrain et d’équipe correctement.
Une fraude au chômage partiel dans certains restaurants McDonald’s :
Un chômage partiel décidé au dernier moment (le midi pour l’après-midi ou le soir même)
Dans un communiqué d’avril, la CGT commerce et services alertait sur une fraude au chômage partiel, indemnisé par l’État, observée dans certains restaurants : au lieu de reverser 8,03 euros net de l’heure à leurs salariés, les directions rémunéraient ces travailleurs 30 centimes de moins et se mettaient la différence dans la poche.
Un chômage partiel “à la tête de l’employé” : certains employés ne travaillent que deux heures par semaine quand d’autres font toutes leurs heures.
Mcdonald’s s’enrichit avec toutes les aides publiques donné au nom du covid :
Alors que cette entreprise n’a absolument pas souffert des mesures de restriction liées à la restauration, ses bénéfices progressant comme expliqué plus haut, elle bénéficie d’aides publiques qui lui ont déjà fait économiser plus de 11 millions d’euros. L’entreprise a versé 4.6 milliards de dollars à ses actionnaires.
Le covid sert à tout, mais surtout à remplir les poches des grands patrons et à vider celles des salariés et à aggraver leurs conditions de travail. Car malgré sa bonne santé financière, McDonald’s fait régner un climat de tension qui vise à faire peur aux salariés afin qu’ils acceptent les mesures prises, sans pouvoir organiser une protestation construite sur la base de revendications dans l’intérêt des salariés.
Faites le choix de la lutte :
Les communistes de la section locale de Saint-Martin-d’Hères, se tiennent à la disposition des salariés de Mcdonald’s afin de les aider à organiser la lutte pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de rémunération immédiatement. La richesse de Mcdonald’s c’est uniquement les salariés qui la créent, sans eux, aucun profit n’est possible pour le patronat.