Le plan de transformation voulu par son PDG : BOMPARD provoque à juste titre la colère des salariés : les milliers d’emplois supprimés, le passage en location gérance de plusieurs hypermarchés et les suppressions d’emplois avec en moyenne 30 % de perte, l’annonce laconique par la Direction du groupe d’une PARTICIPATION moyenne de 57 euros contre 610 en 2017 a achevé de provoquer la révolte des salariés !
Ces mesures d’extrême rigueur salariale contrastent avec les gratifications des actionnaires qui toucheront eux, en 2018 près de 356 millions d’euros de dividendes !
Révoltant, surtout quand on connaît l’échelle des salaires pratiqué à CARREFOUR où les caissières ayant 25 ans d’ancienneté touchent 1 200 € net par mois et où un camarade des 7 chemins à Vaux en Velin ayant 6 ans d’ancienneté, 1139 euros.
L’annonce récente de la Direction de proposer de relever le montant de la PARTICIPATION sous forme de complément forfaitaire de 350 euros n’a pas de nature à contenter les salariés car à juste titre, le compte n’y est pas !
Inquiets aussi sur l’impact du plan BOMPARD visant la logistique et la réduction de 100 000m2 des surfaces des hypermarchés histoire de se positionner sur un développement vers le e-commerce version Amazon et surtout pour faire de l’espace à Fnac-Darty, avec qui un partenariat vient d’être signé créant un pôle de profitabilité de dimension nationale...
Les projets d’automatisation des services logistiques et de lignes de caisses supposent de nouvelles vagues de suppressions de postes non encore communiquées venant s’ajouter :
aux 4 600 suppressions d’emplois
aux 2 400 suppressions dans les sièges du groupe
aux fermetures nettes, du passage en franchise ou de la location-gérance de 273 ex-magasins Dia, aujourd’hui City-Contact (2 100 salariés concernés).
Encore une fois, ce sont les salariés qui sont victimes de la transformation des actionnaires de CARREFOUR ; ce plan est pour eux : toujours plus d’argent au détriment des emplois et des salaires.