Ce mauvais coup est directement lié à la réforme des rythmes scolaires. Seules seront concernées pour l’instant et à titre « expérimental » les communes passant à la semaine de 4,5 jours dès 2013. (La ville de Saint-Martin-d’Hères n’est donc pas visée par ce décret à la rentrée 2013, puisque le maire communiste René Proby et son équipe ont décidé de repousser la mise en place de cette contre-réforme)
Il coule de source que l’intention est de le généraliser dès la rentrée suivante.
L’opération « rythme scolaire » bâclée par le ministre Peillon entraîne un mécontentement général, des enseignants, des directeurs d’établissement, des parents et des communes.
Ces dernières, asphyxiées par l’austérité et la baisse de leurs dotations de l’Etat, peinent à financer les activités périscolaires supplémentaires qui leur échoit avec ce nouveau recul de l’éducation nationale. Loin de revenir sur la loi Darcos de 2008 – suppression de deux heures d’école et des cours du samedi -, Peillon en aggrave les conséquences.
Soucieux d’éviter un nouveau tollé à la rentrée, le gouvernement promet des aides aux communes, entre 200 et 300 millions d’euros. Mais, cadeaux au patronat et austérité obligent, il veut rogner au maximum sur les dépenses pour les enfants.
C’est clairement l’objectif de ce décret, furtif mais antisocial, pris sous la présidence de François Hollande, celui qui prétend faire de la jeunesse sa priorité…
Avant même la rentrée, avec les (bons) syndicats, commune par commune, toute la communauté scolaire peut et doit agir pour que les élus locaux n’abaissent pas l’encadrement des enfants mais luttent avec elle pour que le gouvernement assume les conséquences de sa « réforme » des rythmes scolaires.
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