Pour le pain, l’électricité, la liberté, la paix : Transformons la contestation populaire en luttes !

Depuis deux ans, la part des dépenses d’alimentation des ménages est remontée à 20% alors que les profits des entreprises agroalimentaires ont progressé de 18% pour atteindre 7 milliards d’euros. Les dépenses énergétiques explosent (une énième augmentation est prévue au mois de février) alors que la hausse des prix de l’électricité et du gaz est due à la spéculation des marchés européens, et que la France est exportatrice d’électricité comme de blé…

Il est de plus en plus difficile de boucler les fins de mois. La précarité et la misère deviennent concrètes pour des secteurs de plus en plus larges du monde du travail et de la population. Se soigner coûte de plus en plus cher.

A Saint-Martin-d’Hères, les associations d’aide n’ont jamais vu autant de monde. De plus en plus d’étudiants sautent des repas ou vont à l’aide humanitaire….

Dans le même temps, les 500 plus hautes fortunes de France s’élèvent en 2022 à 1170 milliards d’euros. En 2009, c’était 194 milliards. La période Covid a été particulièrement propice pour certaines très grandes entreprises et pour les dividendes, sans parler de la prédation et de la destruction d’activité et de libertés.

Patrons et gouvernement continuent d’attaquer ensemble toutes les conquêtes sociales des travailleurs, taille dans les dépenses publiques sociales, RSA, Sécurité Sociale, indemnité chômage, répression… Le budget 2024 prévoit la diète pour les ministères sauf un…. 413 milliards d’euros de dépenses militaires dans la loi de programmation militaire d’ici 2030 qui s’ajoutent aux augmentations inédites depuis 2017.

Aussi, la politique menée par le gouvernement Macron devient de plus en plus autoritaire, répressive et belliciste et divisionnaire.

Tout est mis en œuvre, propagande et battage médiatique par l’idéologie dominante pour nous appeler à la résignation comme si le contexte socioéconomique était une fatalité à laquelle il fallait se résoudre. Communistes, nous disons que la situation dans laquelle nous vivons - aussi difficile soit elle - n’est pas une fatalité. « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat » disait un grand résistant.

Nous appelons la jeunesse et les travailleurs à rejoindre nos rangs pour s’organiser, lutter et vaincre le système capitaliste pour des lendemains qui chantent !