Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Conseil national du 9 janvier 2009 : Situation politique et plan de travail

Intervention de Dominique Negri, fédération de l’Isère.

janvier 2009, par Saint Martin d’Hères

Le PCF a une grande responsabilité politique avant la journée de grève et de manifestation nationale interprofessionnelle du 29 janvier, avec une autre vocation que la plateforme revendicative intersyndicale unitaire.

C’est à nous de mettre en avant les aspects de classes des mouvements revendicatifs, de construire des victoires en rupture avec le capitalisme. Cette perspective politique va très au-delà de l’unité des organisations de « gauche ».

L’exigence de renationalisations, de nationalisations, autrefois très minoritaires, sont désormais largement reprises. Elle participe de façon décisive à nos propositions de sécurisation des emplois. EDF, GDF, Suez, France Telecom…, bloquer la privatisation de la Poste mais aussi poser la question du contrôle public et de nationalisations de grands groupes industriels dont les salariés sont frappés par les vagues de licenciements et de chômage technique. 600 emplois sur 2600 sont menacés chez Caterpillar à Grenoble.

La réponse aux besoins des populations demande la reconquête de l’indépendance économique, l’utilisation de l’argent public à une relance économique.

La bataille contre le projet de loi sur la mobilité des fonctionnaires est une bataille politique centrale dans les semaines qui viennent. Il doit être présenté au vote du Parlement en janvier/février.

Cette loi, c’est la fin du statut des fonctionnaires, adopté à l’unanimité le 5 octobre 1946, écrit en collaboration avec les organisations syndicales et que nous devons à Maurice Thorez, ministre d’Etat communiste. Cet acquis inestimable garantit l’égalité de traitement, d’accès aux services, leur continuité sur l’ensemble du territoire, l’indépendance du fonctionnaire.

Cette loi est concrètement l’outil indispensable à la mise en œuvre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) qui sabote toutes les administrations d’Etat (allant jusqu’à en faire disparaître certaines) : inspection du Travail, DASS, ONF, INSEE, Météo, Trésor public, Impôts, bien sûr Education nationale…

Nous devons porter la cohérence politique des mouvements très forts, d’intérêt général, qui se développent dans chacune de ces administrations.

Sur la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, ne soyons pas en dessous des propositions du 33ème congrès : la ramener de 5,5% à zéro.