Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Manif du 1er mai, grève des fonctionnaires le 15 mai et grève des cheminots le 22 mai : pas d’alternative politique en dehors des luttes !

mai 2014, par Saint Martin d’Hères

Sarkozy, Hollande : la même politique au service du Medef. De façon prévisible, en Isère, comme en France, les municipales n’ont apporté aucun changement politique. Valls, arrive pour aggraver et accélérer la politique contre les travailleurs. En Isère, encore de façon prévisible, Eric Piole (EELV), Elisa Martin (PG) et leur liste, présentés comme le changement à Grenoble s’empressent, dès leur élection à la mairie, de soutenir Christophe Ferrari (PS) pour la présidence de la métro. Où est le changement ?

Communistes, nous affirmons qu’il n’y aura pas d’alternative politique en dehors des luttes, c’est pour cela que dénonçons le recours à l’illusion institutionnelle qui casse le mouvement social. Nous militons pour rassembler sur des positions de ruptures politiques et mener des combats politiques nationaux et locaux : les transports urbains en régie 100 % publique, arrêt de la privatisation par le retour au monopole public de la SNCF, de la Poste, de l’énergie, des communications, nationalisation des grands secteur de l’industrie.

Des luttes décisives à mener et à gagner parce que la colère et les forces existent :

  • Gagner le retrait du pacte de responsabilité, aggravé et accéléré par Valls. 
  • La « réforme ferroviaire » ne doit pas passer, c’est un projet de loi d’une extrême gravité. Il prépare l’éclatement de la SNCF et la casse du statut des cheminots. C’est l’étape nécessaire pour poursuivre et finaliser le processus de marchandisation et de privatisation du rail dont les conséquences seront dramatiques. Seul le monopole public des transport permet de garantir un haut niveau de service public et de sécurité.
  • La métropole en Isère : une menace sur les collectivités locales. La campagne des municipales, maintenant les annonces de Valls, soulignent la nécessité d’une ligne de rejet claire du démantèlement des collectivités locales – communes, départements – au profit des métropoles, des « grandes régions » voulues par l’Union européenne.
  • Prenons garde à la constitution de société publique locale (SPL) ! Ce sont des sociétés de droit privé qui vont contribuer à la casse des statuts publics, des régies publiques, des services publics en général. L’UE ne reconnaît pas nos services publics. 

Déjà à Grenoble, la SPL qui a remplacé, le 1er Janvier 2014, la régie de l’eau dans le dos des Grenoblois, confie le recouvrement des factures d’eau à une société de recouvrement. C’est une décision coûteuse. Revenons vite à la régie !

  • Pour nous communistes, il est impératif de démasquer le rôle que le système fait jouer au FN pour détourner des luttes la colère et le rejet populaire de l’UE.
  • La priorité de la campagne des Européennes devrait être de combattre la résignation à l’UE du capital, à ses institutions, à ses traités et directives.

Ce qui nous importe, c’est de faire le lien entre le rejet de classe de L’UE et les luttes nationales décisives. Refuser les prétendus « diktats » de Bruxelles, cela ne peut se faire, pour les travailleurs qu’en repoussant en France, dans une perspective internationaliste, l’application des traités et directives européennes illégitimes.

L’UE ne sera jamais sociale ! Chaque directive repoussée par les luttes au niveau national sera un coup dur pour le Medef et la classe dominante mondiale, une victoire et un point d’appui pour tous les travailleurs du monde.

Voir en ligne : Amplifions les luttes, analyse !