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Samedi 24 mars : Réunion publique sur le mot d’ordre de rupture avec l’Union Européenne du capital

février 2018, par Saint Martin d’Hères

Transformer l’opposition de classe à l’Union Européenne en position de classe et de luttes ! Rupture avec l’Union Européenne !

Les communistes de St Martin d’Hères vous invitent à leur réunion publique sur le mot d’ordre de rupture avec l’Union Européenne du Capital, animé par Antoine Bimbeau, économiste, militant communiste le samedi 24 mars accueil à partir de 14h30 début des débats 15h à la salle Louis Aragon à Saint-Martin-d-Hères.

Venez échanger et débattre sur un thème essentiel pour nos vies, nos droits, nos acquis, notre avenir. C’est également un thème fondamental pour la défense et la reconquête de nos services publics, de la sécurité sociale, comme de nos conquis sociaux (CDI, statuts, temps de travail, indemnité chômage, code du travail, etc.)

- Comment l’Union européenne du capital et ses directives écrasent les travailleurs ?

- Comment cette union économique, idéologique et politique des bourgeoisies détruit nos conquêtes sociales ?

- Comment cette alliance impérialiste met en concurrence les peuples ?

- Comment la « métropolisation » et la régionalisation préparent une UE fédérale pour asservir les travailleurs ?

Venez échanger et débattre de la nécessité de rupture avec l’UE du capital et de nos moyens d’action pour cette rupture.

- Le rapport de force existe-t-il, dans notre pays, pour refuser l’application de ses directives (nationaliser les secteurs clés de l’économie, revenir à un monopole public de la SNCF, transport, Energie, la poste et les télécommunication, etc)

- Est-il possible de sortir de l’euro, cet instrument économique de domination supranationale ?

- Est-il possible d’écarter la perspective de guerre impérialiste dans laquelle l’UE place notre pays ?

- Comment, dans notre ville, nos quartiers, nous organiser contre la « métropolisation » et la régionalisation ?

Venez nombreux en débattre avec nous

Accueil à partir de 14h30.

Début des débats 15h.

Flyeur d’invitation à télécharger disponible en bas de page.

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Organisons et Amplifions les luttes pour nos revendications immédiates qui portent le rapport de force favorable aux travailleurs et les perspectives de rupture politique

- Revendiquons les (re)nationalisations démocratiques : Exigeons l’arrêt du processus européen de marchandisation et de privatisation des services publics et le rétablissement du Statut et du monopole publics de l’énergie, des transports, de la Poste, des télécommunications et la nationalisation des secteurs clés de l’économie (du secteur bancaire et financier, des industries sidérurgique, pharmaceutique, chimique, aéronautique, automobile, des autoroutes et des enseignes de la grande distribution… En effet, la nationalisation représente une importante amélioration du rapport de force, en faveur des travailleurs mais également des usagers pour développer les secteurs clés de l’économie, les défendre face aux projets destructeurs du capital et dans le sens de la réponse aux besoins du pays.

Exemples de (re) nationalisations démocratiques :

General Electric/Alstom

Pour nous communistes, l’Etat est directement responsable. La solution passe par l’annulation immédiate du plan de suppressions d’emploi et le maintien du niveau de production de l’usine. Elle passe par une politique de consolidation de la filière et la formation professionnelle d’ouvriers qualifiés. Elle passe par la nationalisation démocratique, sous contrôle populaire, sans cadeau aux patrons liquidateurs de la conception et production Grenobloise et d’ailleurs. Les salariés de GE et Alstom, les populations, les usagers d’EDF, des transports etc représentent une grande force de mobilisation. La bataille est à lier à celle contre la privatisation des barrages d’EDF, au nom de l’UE, à la casse du service public de l’énergie. (Voir notre pétition).

La Société Nationale des Chemins de Fer :

Le rapport Spinetta (EX-PATRON D’AIR France) a été présenté le 15 février 2018. Les grands axes de ce rapport démontrent une fois encore que le patronat, aidé du gouvernement vassal au pouvoir ne désarme jamais : ouverture à la concurrence, transfert obligatoire des cheminots vers des entreprises ferroviaires qui remporteraient les appels d’offres, mettre un terme au recrutement sous Statut, filialisation du Fret SNCF, fermeture des lignes jugées non rentables, transformation des EPIC Mobilités et Réseau en Sociétés Anonymes… Ce qui constituera pour les usagers des augmentations de tarifs exorbitant et un service public privatisé et donc dégradé pour qu’il soit « rentable ». Ce sont de véritables attaques contre les conditions de travail des cheminots, le Statut cheminot, les conquis sociaux obtenus de hautes luttes, mais aussi contre le service public ferroviaire et sa sécurité, qui n’a pas vocation à être « rentable ».

Plus que jamais, le mot d’ordre de la re-nationalisation de la SNCF, du monopole public de la SNCF répond à l’amélioration des conditions de vie et de travail des cheminots ainsi qu’à un véritable service public ferroviaire répondant aux besoins populaires.

-  Luttons contre la casse des services publics de proximité par la mise en place des métropoles, maillons de l’Europe des régions, impulsée par les gouvernements des pays de l’Union européenne du capital.

La métropole met en œuvre une casse des services publics de proximité sans précédent. Le transfert de compétences des communes vers les métropoles voit une centralisation des services qui a de lourdes conséquences sur la qualité du service rendu aux usagers, les conditions de travail des agents territoriaux. L’UE, construite pour servir les capitalistes, ne reconnaît ni nos services publics, ni le Statut des fonctionnaires. Elle met en concurrence les services et les travailleurs d’une région face à une autre, les travailleurs d’un pays contre un autre.

Nous, communistes, sommes pour une coopération choisie, mutuellement avantageuse, entre les communes, dans l’intérêt des travailleurs et nous condamnons les métropoles institutionnalisées. Elles sont clairement orientées contre la population. Nous faisons le lien entre la qualité des services publics et la façon dont sont traités les fonctionnaires qui les servent. Nous sommes opposés à la casse du Statut des fonctionnaires d’Etat comme de celui des territoriaux. C’est pour cette raison que nous défendons les régies publiques avec des agents sous Statut contrairement aux SPL (Société Publique Locale) avec des salariés de droit privé.

En résumé, la métropolisation/régionalisation permet de mener l’offensive contre les acquis sociaux, la souveraineté des nations et les services publics français d’une qualité incontestable qui assurent la satisfaction des besoins, des travailleurs, sans recherche de profit.

Communistes, nous condamnons la marche forcée vers la métropole. Nous nous opposons clairement contre le transfert de compétences. Nous militons pour le maintien et le développement de nos services publics municipaux, pour des emplois statutaires. Seul le rapport de force, la lutte, nous permettront de gagner !

- Réaffirmer plus que jamais, la nécessité de rupture avec l’UE du capital :

Nous dénonçons toute illusion d’Europe sociale par sa réorientation ou sa refondation, comme nous dénonçons la volonté de Macron de plus de souveraineté pour l’UE porteuse d’intégration renfoncée et d’Europe fédérale capitaliste. Nous dénonçons le raccourci mensonger de Macron plus de souveraineté pour l’UE ou plus de nationalisme.

A cet effet, sans pour autant porter le mot d’ordre de sortie de l’UE du capital comme préalable à toute avancée pour les travailleurs sur la bourgeoisie, Communistes, nous déclarons que pour combattre l’UE, il faut sortir de l’Euro, l’outil économique de l’UE et combattre les directives de l’UE pied a pied. Ainsi nous aurons une chance, par les luttes de gagner, la rupture avec l’UE du capital destructrice de tous les acquis des travailleurs.

Pour nous, communistes, la priorité absolue est l’efficacité de la lutte de classe des travailleurs et nous affirmons qu’elle l’est dans notre cadre national actuel et non au niveau européen.

Nous affirmons que, plus que jamais, la montée des luttes et leurs convergences par l’unité d’action des travailleurs pour les revendications immédiates portent les perspectives de rupture politique et le rapport de force favorables aux travailleurs.

Voir en ligne : Organisons et Amplifions les luttes pour nos revendications immédiates qui portent le rapport de force favorable aux travailleurs et les perspectives de rupture politique

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