Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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STOP à la privatisation de la TAG : déjà la ligne 33 exploitée par le privé ! Tout de suite une Régie publique pour gérer la TAG et les VFD.

TAG - VFD même combat pour les travailleurs des transports et les usagers !

juin 2012, par Saint Martin d’Hères

Le SMTC autorise à partir de juillet 2013 que nos services des transports en commun de l’agglomération soient concédés à 100% au privé (sous-traitance) !

Des suppressions d’emplois en masse prévues à la TAG comme au VFD. Nous disons STOP ! Revenons à une régie publique !

Le mode de gestion de nos transports en commun échappe totalement au débat public démocratique. En décembre 2011, le SMTC (syndicat mixte des transports en commun)présidé par le PS valide dans le silence le renouvellement de la SEM (société d’économie mixte) par une délégation de service public (DSP) de nos transport en communs. Le cahier des charges imposé aux entreprises concourant à ce marché public commence à être révélé.

Alors que la DSP, en cours, autorise déjà 30% de sous-traitance (ligne 33 , express crolle-grenoble-voiron..) pour la gestion de la « TAG », le futur cahier des charges qui devrait être appliqué à partir de juillet 2013 autorisera jusqu’à 100% de sous-traitance.

Nous avions précédemment dénoncé la gabegie financières de la gestion de nos transports public en SEM pour les VFD (Kéolis a ramassé 2 250 000 € en 5 ans) comme pour la TAG.

Pour la gestion de la TAG par la DSP en 2013 trois entreprises ont été retenues pour présenter un devis répondant aux cahiers des charges (partiellement connu) : RATP Dev. ; Transdev / TAG ( rappelons que Transdev est sous contrôle de Véolia) ; Kéolis.

Le SMTC verse 300 000 € aux 2 entreprises qui n’auront pas le marché. Petit calcul 300 000 € x 2 = 600 000 € d’argent public pour des devis !

Le directeurs de la TAG annonce déjà les suppressions d’emplois. Il se veut rassurant, en affirmant que ces suppressions se feront par le non remplacement des départs à la retraite.

C’est inacceptable avec le niveau de chômage actuel de sacrifier plus d’emplois, nous avons besoin d’emplois stables pour nos jeunes ! Comme nous avons besoin de chauffeurs qualifiés et non surmenés.

Cela fait trois ans qu’aucune négociation sur les condition de travail et les salaires ne se fait à la TAG au prétexte que Transdev/TAg doit rester compétitif pour obtenir le marché.

Par la mobilisation de la population et des travailleurs de la TAG comme de ceux des VFD tout est possible.

Nous communistes nous proposons d’imposer le retour en gestion par une Régie publique.

Imposons ce retour en régie publique pour les transports comme cela a déjà été fait à Grenoble avec le retour en régie pour la gestion de l’eau !

La privatisation de la ligne 33 donne un avant goût des conséquences pour les usagers en 2013 :

  • Bus en retard, arrêt non respecté, et suppression des lignes et arrêts « dit » peu rentables, salariés exploités.
  • Tarifs en augmentations pour satisfaire les appétits des entreprises ;
  • Toujours plus d’argent public pour les entreprises privées de transport ; L’entreprise qui aura, en tirant les prix, obtenu le marché (DSP) pourra sous-traiter. Les conséquences sont évidentes : Suppressions d’emplois, très bas salaires, conditions de sécurité bradés pour plus de profit, exploitation maximum des salariés.

On parle de fermer le centre ville de l’agglomération aux véhicules polluants. Qui a des véhicules polluants ? Les petits revenus. On parle aussi d’interdire totalement les véhicules dans le centre de l’agglomération, il faudra prendre les transports en commun toujours plus cher. Qui sera encore pénalisé ? Les petits revenus. Demain Grenoble interdit aux pauvres ?? Vous dites : une Caricature ?

Communistes réaffirmons comme prioritaire :

- la nécessité du retour en régie publique pour garantir un service public de qualité, moins couteux et sécurisé. Une baisse importante de tarif sera alors possible des abonnements à prix faible jusqu’à gratuit pour les scolaires, les petits revenus, les privés d’emplois avec l’objectif d’aller vers une gratuité totale.

- la nécessité pour les travailleurs des transports d’avoir un statut garantissant leurs emplois et un déroulement de carrière linéaire. Un service public de qualité ne peut être rendu que par des travailleurs sous un statut protecteur.

- leur refus de la délocalisation des VFD vers Saint-Égrève : un autre gâchis économique, encore 500 000€ pour aménager le minuscule dépôt de 30 bus au VFD !

- que les transports en commun, VFD, TAG et SNCF ne doivent pas s’ouvrir à la concurrence libre et non faussée comme le prescrivent les directives de l’Union Européenne.

Abrogation du traité de Maastricht parce que nous refusons de faire croire aux travailleurs que l’Union Européenne du Capital puisse être réorienter vers du « social ».

Non à l’union européenne du capital, abrogation de Maastricht

Oui aux monopoles public des transports en commun locaux comme la SNCF !