Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
Accueil du site > Nos tracts > Retrait du projet de loi Woerth : Le 23 septembre, partir pour gagner, c’est (...)

Retrait du projet de loi Woerth : Le 23 septembre, partir pour gagner, c’est possible, c’est vital !

septembre 2010, par Saint Martin d’Hères

L’ampleur immense de la journée de grève du 7 septembre, 3 millions de manifestants, a confirmé le niveau d’opposition du pays au projet de loi Woerth et à la politique du gouvernement dans son ensemble.

La mobilisation grandit dans tous les secteurs, dans les services publics mais aussi dans l’industrie. La bataille pour les retraites, face au gouvernement et au Medef, fait converger toutes les luttes, pour l’éducation, pour l’hôpital, pour les salaires…

La retraite à 60 ans est en effet un acquis historique, une référence collective fondamentale pour tous. Le pouvoir et le patronat veulent faire de la fin de la retraite à 60 ans une défaite historique des travailleurs qui leur permette d’accélérer encore leur politique de casse sociale et économique.

Dans ce contexte, le pouvoir tente plus que jamais de noyer le poisson et de passer en force. Les medias multiplient les débats de diversion.

Le gouvernement emballe la discussion parlementaire. Le vote de l’Assemblée nationale le 15 septembre n’aura surpris personne. C’est le mépris du peuple.

Sur plusieurs aspects, dont la remise en cause de la médecine du travail, le projet de loi ressort pire qu’initialement.

En 2006, le rassemblement dans la lutte a réussi à mettre en échec le CPE après que la loi avait été votée.

La bataille décisive ne se jouera pas davantage dans les joutes verbales au Sénat à partir du 23 septembre que dans l’agitation de l’Assemblée ces derniers jours, sur fond d’accord du PS avec l’UMP sur l’allongement de la durée de cotisation ou les exonérations de cotisations patronales.

Ce n’est pas là que se situe le rapport de force. La perspective, ce n’est pas les sondages et les combinaisons pour les élections de 2012.

Le 24 juin et le 7 septembre, salariés, retraités, jeunes ont fait entendre leur opposition. A partir du 23 septembre, il s’agit de se faire respecter.

Le mouvement social a fait son expérience : en 2003, Fillon avait réussi à se jouer de la tactique des journées d’action espacées.

La nouvelle journée de mobilisation nationale du 23 septembre, à l’appel des organisations syndicales, peut et doit marquer une nouvelle étape dans l’extension de la lutte et engager le bras de fer décisif. Les assemblées de salariés en décideront.

Nous nous plaçons dans cette perspective pour gagner le retrait du projet de loi Woerth et commencer à inverser la politique antipopulaire du pouvoir.

Une grande majorité de l’opinion soutient le mouvement et soutiendra la grève.

Mesurons le discrédit du pouvoir sarkozyste, si outrageusement inféodé au grand capital !

Le 23 septembre, partons pour gagner !