Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Pour la Paix ! Contre l’impérialisme ! Combattons « notre » impérialisme national / l’union européenne !

septembre 2017, par Saint Martin d’Hères

A l’heure du centenaire de la Révolution d’Octobre 1917, nous réaffirmons que le congrès de Tours, fondateur du PCF a ouvert la voie au combat internationaliste et anti-colonialiste du PCF. Nous affirmons que la huitième condition, posée par Lénine, parmi les 21 conditions d’adhésion à la IIIème internationale : « … Tout Parti appartenant à la IIIème internationale a pour devoir de dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de soutenir, non en paroles mais en faits, tout mouvement d’émancipation dans les colonies… » est toujours d’actualité. Combattre le colonialisme, l’impérialisme, sous toutes leurs formes, d’où qu’ils viennent (de France ou de l’UE !), sont plus que jamais une priorité pour les communistes d’aujourd’hui.

Pour la Paix ! Contre l’impérialisme ! Combattons « notre » impérialisme national / l’union européenne !

Notre théorie et notre expérience historique issue de l’opposition à la première guerre mondiale nous enseignent que notre Parti doit, dans le cadre de la solidarité internationaliste, pour la paix, contre l’impérialisme, combattre d’abord son impérialisme national.

Communistes, nous réaffirmons :

► L’exigence de l’arrêt immédiat des opérations militaires françaises à l’étranger, de la fermeture des bases militaires françaises à l’étranger et du rapatriement de tous les soldats français.

► L’exigence de la sortie de la France de l’OTAN et de toutes formes de politiques militaires intégrées de l’UE du capital, impérialiste et va-t-en-guerre !

► Baisse des dépenses militaires françaises, interdiction des armes nucléaires et désarmement nucléaire unilatéral de la France !

► Notre condamnation de la politique de l’État d’Israël, de guerre, d’oppression et de colonisation, de son soutien par les autorités françaises. Notre solidarité avec le peuple palestinien et les pacifistes israéliens qui se battent pour une paix juste et durable.

► L’exigence de la suspension des livraisons d’armes et des accords économiques avec les dictatures obscurantistes du Golfe.

► La nécessaire fin de la politique de complaisance avec le régime turc.

► Notre condamnation totale de l’accord UE/Turquie sur les « migrants »

► L’exigence d’un accueil décent pour les réfugiés, l’expression de notre solidarité de classe avec eux, la condamnation des causes qui les poussent à partir -guerres et dictatures- du cynisme des capitalismes européens, notamment allemand à la recherche d’une main d’œuvre d’appoint.

► De manifester notre soutien au peuple vénézuélien et notre condamnation de la tentative impérialiste de renversement de son expérience émancipatrice !

Nos campagnes historiques sont plus que jamais d’actualité : « l’argent pour l ’école, pour l’hôpital, pour le développement et la coopération, pas pour la guerre !

20 septembre 1992 : il y a 25 ans, 49% votaient contre Maastricht. Combien maintenant contre l’UE du capital, impérialiste, colonialiste du 21ème siècle ?

MAASTRICHT. Il y a 25 ans exactement, les élites capitalistes françaises et européennes tremblaient. Le 20 septembre 1992, le NON au référendum sur le traité de Maastricht était en passe de l’emporter et obtenait finalement 49%, malgré une propagande, un chantage, alors jamais vus. Le PCF avait, le premier, dévoilé le texte et dénoncé sa gravité. Nous avions réclamé un référendum. Mitterrand, confiant dans les sondages, l’avait accordé avant de s’en mordre les doigts. Un de ses disciples, Mélenchon célébrait, comme porte-parole du PS au Sénat, un « bon compromis de gauche ». Aujourd’hui, il regrette que l’application de Maastricht n’ait pas répondu à ses attentes. Le politicien populiste prend décidément toujours le peuple pour des imbéciles !

Inquiétés, les porte-parole de la classe dominante devaient développer une hargne, une haine de classe, inconcevables contre les travailleurs qui massivement, à juste titre, mobilisés par le PCF et la CGT, avaient rejeté le traité.

Nous pouvons mesurer la gravité et toute l’actualité de Maastricht aux sous-titres du numéro spécial de l’Huma-dimanche (une ci-dessus) du 27 mai 1992 : « Des institutions échappant à tout contrôle/Une liberté totale pour les capitaux/ Economies sous surveillance/ Un budget de la France sous diktat/ Le pouvoir monétaire confisqué/Convergences purement financières/ Une Europe sociale minimale/ Vers l’armée européenne/ Réseaux sur mesure pour multinationales/ Citoyenneté ou euroracisme ? »

Depuis 25 ans, toutes les – rares – consultations concédées des peuples d’Europe sont allées dans le sens du refus de l’UE du capital, notamment en 2005 en France sur le TCE et jusqu’au « Brexit » de 2016. L’UE a perdu toute légitimité. Mais la défaillance des partis communistes, notamment, a laissé le système détourner l’opposition à l’UE vers le nationalisme ou la collaboration de classe. Avec Tsipras en Grèce, il n’y a pas eu de rupture avec l’UE, au contraire un renforcement de la dictature antisociale de l’UE !

Pour nous communistes, malgré les reculs et reniements de certaines directions, il faut, plus que jamais, réaffirmer la nécessité de la rupture avec l’UE du capital. Le rapport de force existe, au plan des pays, pour refuser l’application des directives, contester l’instrument principal de domination supranationale qu’est l’euro, rejeter l’UE du capital et la mise en concurrence des peuples qu’elle implique, la perspective de guerre impérialiste dans laquelle elle place notre pays. Face à Macron qui tente un coup de force pro-ue !

La Révolution d’Octobre et sa postérité célébrées !

A l’occasion du meeting et banquet populaire annuel de la section de Saint-Martin-d’Hères du Parti Communiste Français, qui aura lieu le 4 février 2018 à l’Heure Bleue, nous célébrerons le 100ème anniversaire de la Révolution bolchévique, son actualité et son lien avec les luttes d’aujourd’hui.

Les communistes français, le PCF, sont les enfants de la Révolution d’Octobre. Pas que d’elle, mais sans elle, ils n’existeraient pas. Ceux qui renient cette filiation, le marxisme et le léninisme sont condamnés à changer de nom ou à disparaître. Ce n’est pas notre choix !

Les « jours qui ébranlèrent le monde » en 1917, suivis de la terrible guerre civile russe contre les réactionnaires et impérialismes coalisés, constituent un précédent unique, inestimable, de victoire des peuples contre le capitalisme. Pendant plus de 70 ans, une forme, des formes de socialisme se sont développées et ont constitué, jusqu’au bout, une opposition irréductible au capitalisme. Nous les analysons sans cesse, les critiquons parfois vivement. Mais nous ne laisserons jamais à des revanchards capitalistes ou à des « repentis » le soin de faire ce travail nécessaire à la place de ceux qui continuent le combat.

L’existence du camp socialiste a été le point d’appui permanent de toutes les luttes contre le capitalisme, contre sa forme extrême, le fascisme. Aussi, de façon générale dans le monde, contre le colonialisme.

Octobre 17 a transformé de façon décisive les organisations ouvrières et imposé la forme révolutionnaire léniniste, celle des partis communistes, la plus efficace dans la mobilisation de ceux qui ont le plus intérêt à combattre la minorité de possédants, la plus efficace dans les conquêtes sociales, la défense des travailleurs et de leurs acquis, de la paix, dans la Résistance au fascisme.

Communistes français du 21ème siècle, face à la dégénérescence de la « démocratie bourgeoise », privée de sa raison d’être d’amortisseur et laissant place à la dictature directe du Capital, nous continuons résolument sur la voie de la Révolution d’Octobre 1917.

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