Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Non au mémorandum de la Troïka, non au mémorandum de Syriza !

juillet 2015, par Saint Martin d’Hères

Communiqué de presse du PAME (émanation syndicale du Parti communiste grec, KKE), 28 juin 2015 – traduction (depuis l’anglais) ML pour Solidarité internationale PCF

Le gouvernement de coalition entre le parti social-démocrate SYRIZA et le parti d’extrême-droite ANEL a approuvé cette nuit au Parlement la tenue d’un référendum le 5 juillet 2015.

Cette résolution a été adoptée au Parlement par 178 voix « pour » émanant principalement de trois groupes politiques : Syriza, le parti d’extrême-droite raciste ANEL et le parti néo-fasciste Aube Dorée.

La coalition SYRIZA-ANEL vise, avec ce référendum, à transférer la responsabilité au peuple grec.

Au même moment, ils essaient de tromper les travailleurs avec de nombreux mensonges, comme par exemple le faux dilemme posé par le référendum.

Le gouvernement grec a refusé d’inclure dans la question du référendum le mémorandum proposé par le gouvernement qui inclut des mesures – de l’ordre de 8 milliards d’euros – dirigées contre le peuple et les travailleurs et signé par le premier ministre Alexis Tsipras lui-même à destination de la Troïka.

Au lieu de cela, le référendum ne pose que la question de savoir si le peuple grec approuve ou non le mémorandum proposé par la Troïka qui, dans la réalité, est très peu différente de la proposition du gouvernement.

Aujourd’hui, le président de la République, Prokopis Paulopoulos, approuvera la loi décidant la tenue du référendum.

Il est important de noter que le président de la République est élu par le Parlement, que son nom a été choisi par SYRIZA et qu’il a obtenu les votes de SYRIZA, ANEL et des néoconservateurs de la Nouvelle Démocratie.

Le président de la République actuel a également été député pendant 16 ans ainsi que ministre pendant 7 ans. Dans les faits, durant la période 2004-2009, il a fait office de « super-ministre » de l’intérieur et chef des services secrets de Grèce.

Le 5 juillet, la classe ouvrière de notre pays doit dénoncer par son vote, à la fois le mémorandum de la Troïka et celui du gouvernement.

Pour dénoncer l’Union Européenne, le FMI et la Banque centrale européenne et pour exiger l’autonomie vis-à-vis de ces organisations impérialistes.

Le mouvement de classe doit utiliser ces cinq jours pour informer toute les couches populaires.

Le gouvernement appelle à un référendum sur une si courte période dans l’objectif clair d’empêcher toute discussion de fond.

Au même moment nous appelons la classe ouvrière à dénoncer les forces politiques qui acceptent l’Union Européenne comme la seule voie possible car elles ont une responsabilité considérable dans la ce qui arrive actuellement à notre peuple.

  Le bureau de presse du PAME.