Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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Un meeting réussi sur le centenaire de la Révolution bolchevique, sa portée, son actualité et son lien indéfectibles avec les luttes d’aujourd’hui.

février 2018, par Saint Martin d’Hères

Le dimanche 4 février 2018, comme tous les ans, près de 180 personnes se sont retrouvés à l’Heure bleue au meeting et au banquet populaire.
- Katia Bouchouéva a lu avec brio un poème de Maîakovski
- les intervenants sont intervenus de façon brillante pour présenter l’histoire de la révolution d’octobre, sa portée sur le 20e siècle et son actualité au 21e siècle.
- une exposition soignée, sur la révolution au travers d’un travail conjoint de la jeunesse communistes et les communistes de la section de smh. Quelques unes de l’Humanité de l’époque ont été reproduites pour notre plus grand plaisir.
- l’équipe de cuisinier plébicité par les convives sur la qualité du repas. Quelques photos à regarder ...

Les communistes de la Section de Saint-Martin-d’Hères ont organisé avec succès leur meeting de début d’année suivi du traditionnel banquet populaire. Entre le meeting et le banquet populaire, plus de 180 camarades se sont rassemblées, dimanche 4 février 2018, dans la grande salle municipale de la ville, l’Heure Bleue. Une journée chaleureuse, énergique et combative !

Nous avons célébré le centenaire de la Révolution bolchevique, sa portée, son actualité et son lien indéfectibles avec les luttes d’aujourd’hui.

Il y a 100 ans, en octobre 1917, en Russie, les paysans, les ouvriers, les soldats, qui mourraient dans la guerre de conquête / capitaliste (1914-1918), se sont rassemblés, organisés autour du grand Lenine, ont pris le pouvoir aux possédants et ont fait la Révolution. Une Révolution qui a donné le pouvoir exclusif aux ouvriers et paysans !

Les « jours qui ébranlèrent le monde » en 1917, suivis de la terrible guerre civile russe contre les réactionnaires et impérialismes coalisés, constituent un précédent unique, inestimable de victoire des peuples contre le capitalisme. Pendant plus de 70 ans, des formes de socialisme se sont développés et ont constitué, jusqu’au bout, une opposition irréductible au capitalisme. L’existence du camp socialiste a été une perspective d’espoir de rupture réelle avec le système capitaliste. Ce contre-pouvoir était, au niveau international, un point d’appui permanent pour les travailleurs et leurs luttes de classe, pour arracher des avancées sur leurs revendications. Le camp socialiste a soutenu toutes les luttes pour l’autodétermination des peuples face à l’impérialisme ou contre le capitalisme et en particulier contre sa forme extrême : le fascisme. Aussi, de façon générale dans le monde, contre le colonialisme.

Octobre 17 a transformé de façon décisive les organisations ouvrières et imposé la forme révolutionnaire léniniste, celle des Partis Communistes adoptant les 21 conditions de l’Internationale Communiste, la plus efficace dans la mobilisation de ceux qui ont le plus intérêt à combattre la minorité de possédants, la plus efficaces dans les conquêtes sociales, la défense des travailleurs et de leurs conquis, de la paix, dans la Résistance au fascisme.

Communistes, nous sommes les enfants de la Révolution d’Octobre. Nous réaffirmons que le congrès de Tours, fondateur du PCF a ouvert la voie au combat internationaliste et anti-colonialiste du PCF. Notre théorie et notre expérience historique nous enseignent que notre Parti doit :

-  Dans le cadre de la solidarité internationaliste, pour la paix, contre l’impérialisme, combattre d’abord son impérialisme national. Nous affirmons que la huitième condition, parmi les 21 conditions d’adhésion à la IIIème Internationale communiste, issues de la Révolution d’Octobre : « … Tout Parti appartenant à la 3ème internationale a pour devoir de dévoiler impitoyablement les prouesses de « ses » impérialistes aux colonies, de soutenir, non en paroles mais en faits, tout mouvement d’émancipation dans les colonies… » est toujours d’actualité ;

-  Favoriser de partout la lutte de classe, afin que, nous, les travailleurs arrachions par la lutte des avancées servant nos intérêts propres (et non l’intérêt général) que la classe dominante nous refusera en dehors de tout rapport de force ;

A travers cette filiation du marxisme et du léninisme, nous continuons ce combat pour des lendemains qui chantent !

Communistes, nous appelons à l’unité de tous les travailleurs pour défendre nos intérêts de classe, nos conquis sociaux et pour arracher à la bourgeoisie, par la lutte, d’autres avancées sociales :

-  Pour des garanties et des Statuts de haut niveau dans le travail
-  Pour l’augmentation générale des salaires contre le chômage organisé et les contrats précaires
-  Pour défendre notre Sécurité Sociale par son FINANCEMENT socialisé et l’Hôpital public
-  Pour des conditions de vie dignes, exigeons un service public du logement libéré des appétits du privé, la baisse des tarifs des transports, de l’énergie
-  Une éducation émancipatrice pour tous et au service du peuple
-  Pour des (re)nationalisations démocratiques, dans l’esprit de 1946
-  Pour lutter contre la casse des services publics de proximité par la mise en place des métropoles, maillons de l’Europe des régions, impulsée par les gouvernements des pays de l’Union européenne du capital
-  Pour la paix : combattre le colonialisme, l’impérialisme, sous toutes ses formes d’où qu’ils viennent (« notre » impérialisme national/l’union européenne) sont plus que jamais une priorité pour les communistes d’aujourd’hui.

Nous affirmons que, plus que jamais, la montée des luttes et leurs convergences par l’unité d’action des travailleurs pour les revendications immédiates portent les perspectives de rupture politique et le rapport de force favorables aux travailleurs.

Communistes, nous sommes déterminés à lutter et à organiser les travailleurs pour conduire les masses vers la Victoire : la rupture révolutionnaire avec la société capitaliste, l’appropriation des moyens de productions, pour une société de mise en commun des moyens de production, d’échange et de financement, dans laquelle le pouvoir politique et économique serait exercé par les travailleurs pour les travailleurs : le Socialisme.

Voir en ligne : lire la suite pour organiser et amplifier les luttes afin de gagner des ruptures politiques.

Portfolio

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