Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d’Hères
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DOMINIQUE NEGRI, PCF : INTERVENTION AU MEETING INTERNATIONALISTE

janvier 2012, par Saint Martin d’Hères

Intervention de Dominique Negri, membre du conseil national et secrétaire de la section de Saint-Martin-d’Hères du PCF.

La crise capitaliste développe sa phase aigüe à l’automne 2008 à partir des Etats Unis. Les milliards s’envolent pour sauver les capitalistes et leurs banques. Révélant ainsi aux travailleurs que de l’argent peut être trouvé pour sauver les riches, les banques ; de l’argent peut être dépensé en aggravant le sacrosaint équilibre budgétaire des états de l’UE imposé par le traité de Maastricht , pourvu que ce soit pour sauver le capitalisme !

Pas d’argent pour notre santé, nos écoles, nos services publics, nos salaires mais des milliards pour leur système capitaliste.

Cette crise , la plus grave depuis celle de 1929 ,n’est pas le fruit du néolibéralisme, de l’ultralibéralisme, d’un excès de capitalisme dont nous aurions perdu le contrôle comme aujourd’hui le prêtent à dire la droite et la social-démocratie.

C’est une crise structurelle du système capitaliste.

La recherche de profits toujours croissants qui anime la bourgeoisie, classe dominante du système économique capitaliste , quasi hégémonique depuis la chute de l’URSS ne pouvait qu’aboutir à ce que nous vivons aujourd’hui.

Le capitalisme n’avance que par crises que nous devons toujours payer d’exploitation, de régressions sociales, mais aussi parfois de nos vies (harcèlement fatal, accident de travail, impossibilité de se soigner…) pour qu’il s’adapte momentanément …. mais poursuive toujours le même chemin dévastateur pour la classe ouvrière, pour nous les travailleurs qui vendons notre force de travail pour vivre et pour beaucoup, aujourd’hui, à peine survivre.

Les gouvernements en place en Europe sans exception qu’ils soient de droite comme de gauche appliquent des mesures anti-sociales détruisant tous les acquis sociaux de décennies de lutte de la classe ouvrière. Ils écrasent et aliènent les peuples.

En France, plus de 6 millions de chômeurs, les jeunes frappés durement, des chômeurs en fin de droits, l’âge de départ à la retraite toujours repoussé, des retraites trop petites pour vivre dignement, des loyers trop chers pour le smicard mais aussi pour les autres, parfois plus de la moitié du salaire passe dans le loyer, un nombre croissant de travailleurs renoncent aux soins, au chauffage….

Mais pour la classe capitaliste et ses représentants politiques, ce qu’il reste d’acquis sociaux et notamment ce qui est issu du programme du conseil national de la résistance doit continuer à être foulé aux pieds.

Les ordonnances de 1945 créant la sécurité sociale avec ses branches santé, retraites, famille sont remises en cause.

Des avancées sociales importantes qui avaient entre autre amené les français à jouir d’un système de santé gratuit pour tous, géré en 1945 par les salariés au travers de leurs organisations syndicales sont en passe d’être définitivement condamnées avec les dernières lois de financement de la Sécu, sur l’hôpital et la santé.

Ces avancées sont pourtant et à jamais indissociables du PCF, et de ses ministres tel Ambroise-Croizat, dirigeant CGT et du combat des communistes contre le fascisme. Ce combat dont on ne dira jamais assez qu’il a fait 75 000 morts parmi les nôtres !

Je reviens sur ce point, parce que beaucoup voudraient nous faire oublier la fierté d’être communiste, d’être membre du Parti des fusillés, du Parti des acquis sociaux pour le peuple français ! Alors rappelons leur, et soyons fiers ! Le combat qui est devant nous est dur, mais quel plus bel encouragement à poursuivre la lutte que les mots de Guy Moquet : « vous qui restez, soyez dignes de nous ! Les 27 qui vont mourir »

Salaires, Emplois, Retraites, Industrie, Energie, Transports, Education Nationale….

La liste est longue des combats en résistance qui doivent être impérativement menés aujourd’hui pour conserver ce que l’on veut nous voler !

Comme il m’est impossible de développer tous les sujets je vais choisir deux exemples de luttes que nous menons au quotidien dans notre section, exemples qui sont à la fois, significatifs politiquement et en phase avec l’intérêt des travailleurs.

Le premier exemple concerne l’Energie, sujet largement réduit à sa plus simple expression actuellement autour du pseudo débat sur le nucléaire. Nous, nous vous proposons de voir plus loin que l’alternative : pour ou contre.

En effet ce que l’accident du Japon nous montre avant tout et sans conteste c’est que l’Energie QUELLE QU’ELLE SOIT ne peut continuer à être confiée à l’entreprise privée.

Le rétablissement de la maîtrise publique exclusive de la production, du transport et de la distribution de gaz et d’électricité par GDF et EDF ; la remise en cause en France de la directive de L’UE d’ouverture totale du marché domestique doivent être considérés par les travailleurs comme des objectifs de lutte majeurs.

Les augmentations de tarifs de l’énergie sont insupportables !

Comment aujourd’hui pourrait-on envisager de contrôler à nouveau les prix de distribution du gaz et d’électricité si on maintenait le système actuel totalement « libéré » pour être soumis aux règles de la concurrence capitaliste par les directives de l’UE.

Entendre par là qu’ils doivent toujours augmenter et que nous devrons payer toujours plus cher l’énergie. Beaucoup de gens sont contraints de renoncer à la lumière et au chauffage. Eh bien c’est intolérable !

Ce que nous vous proposons c’est une planification de la recherche dans la production d’énergie déconnectée de la recherche de profit, une planification de la production de l’énergie couvrant tout le réseau français, de la campagne la plus reculée aux métropoles, la plus efficace et la moins polluante avec des degrés très élevé de sécurité.

Pour tous cela il faut des personnels en nombre plus important et formés. Que tout cela passe par dans un premier temps, par la renationalisation d’EDF et GDF re-fusionnés dans une seule entité. Et par l’appropriation socialisée des activités en France de Suez.

Tout cela, sans dédommagement aux actionnaires, déjà très gras. Ces entreprises nous appartiennent, nous avons acquis toutes les infrastructures avec des fonds publics et des subventions publiques, elles sont d’utilité publique !

Le second exemple que je voudrais aborder aujourd’hui est à la fois, local et national, celui des transports publics : L’ouverture totale à la concurrence des transports ferroviaire.

Le mois de décembre a vu, sur le réseau ferré français, un retour inacceptable à ce qui existait avant 1936, avec l’ouverture du rail aux trains privés de passagers après ceux de marchandises : les trains de voyageurs de compagnies privées traversent la France.

Nous n’avons rien contre les cheminots de ces entreprises privées, mais nous avons tout contre leurs actionnaires qui les exploitent et utilisent nos voies de chemin de fer pour accroitre leurs profits au détriment du service public et de la sécurité.

Nos transports en communs par la route sont également menacés dans l’agglomération et en Isère plus largement.

Les SEM, (sociétés d’économie mixtes) structures actuelles de gestion des transports en commun, finissent leur mutation vers une privatisation aussi réelle que passée sous silence.

En effet, au cours de l’année 2011 des lignes de bus préalablement confiées aux VFD ont été concédées à des entreprises privées, moins « disantes ». Au surplus, La DSP (Délégation de service Public) de la TAG a été renouvelé dans son principe par le SMTC (Syndicat Mixte des Transport en Commun).

Cela sans que la population ait pu appréhender la différence de choix entre une gestion semi privée par une SEM et une Régie (100% publique). Cette décision anticipée de plusieurs mois n’est pas sans lien avec les échéances électorales de 2012.

Le démantèlement des VFD procède de la même volonté notamment avec leur délocalisation de SMH vers St Egrève, très couteuses (une augmentation de 70% de loyer (143 000 € par an). De plus, quel avenir pour les VFD avec un dépôt de 30 bus à St Egrève contre 200 à SMH ?

Et dernièrement, nous apprenons que les 4 hectares du dépôt des VFD de SMH appartenant au Conseil Général vont passer au capital de la SEM des VFD dont fait partie Kéolis.

Qui a débattu de cela avec la population ? Une sacrée bonne affaire pour Kéolis ! Est-ce pour les revendre, les louer si les VFD, à défaut de lutte victorieuse, était effectivement délocalisés ?

En conclusion, pas de doute, la gestion des transports 100% publique est indissociable d’un service public répondant aux besoins de la population de notre département et non aux appétits de profit d’entreprises.

Le retour en Régie est possible c’est la seule solution. Imposons le pour les transports comme cela a déjà été fait à Grenoble avec le retour en régie pour la gestion de l’eau ! Sinon, les conséquences pour les usagers seront désastreuses :
- Tarifs en augmentations ;

- dérégulation des horaires et suppression des lignes et arrêts « dit » peu rentables.

En résumé, la SNCF, la TAG, les VFD relèvent du même combat : refuser, par la lutte, toutes les ouvertures à la concurrence que nous imposent de façon antidémocratique les directives de l’UE.

Les transports doivent relever d’un monopole d’exploitation public. Nous devons obtenir des statuts de droit public pour les salariés des transports garantissant déroulement de carrière et haut niveau de salaire.

Dans ces deux exemples comme dans les autres domaines, c’est la lutte qui fera pencher la balance du bon côté.

D’autres combats, au niveau national, comme celui de la ré industrialisationet des créationsd’emplois en conséquence sont à mener.

La nouvelle idée à la mode, très branchée, très bobo (si vous m’autorisez ce terme) est la décroissance. Nous consommerions trop, nous gaspillerions, honte à nous les pauvres !

Comment ne pas voir, que nous avons besoin d’une production nationale accrue de produits répondant au besoin de la population. Et pour cela on ne peut s’en remettre simplement aux capitalistes et à leur recherche immédiate de profit.

Ce qui doit être proposé c’est une planification du développement industriel, agricole pour que chacun (et pas uniquement les riches) ait ce qu’il lui faut. Que d’emplois en perspective, si nous avancions dans ce sens. Et non pas uniquement comme il nous est proposé de façon chronique, y compris malheureusement par des gens dits « de gauche », avec des exonérations de charges patronales.

Depuis plus de 50 ans de ce régime engraissant pour les patrons, nous ne devrions les prendre au mot et ne plus avoir de chômage !!

Ces exonérations, 32 milliards par an, c’est l’argent qui manque ainsi pour alimenter notre sécurité sociale. Après ces cadeaux, comment osent-t-ils nous parler des déficits de la sécu. Et Comment osent-t-ils dénoncer la fraude sociale, celle des salariés, bien sûr, pas celle des patrons.

Que de mesures destructrices à dénoncer et à combattre, la liste est aussi longue qu’un jour sans pain ! Alors oui, il faut battre cette droite qui fait plier le peuple sous les coups du capitalisme triomphant.

L’année 2012 est celle de l’élection présidentielle en France, élection qui est devenu de fait l’élection déterminante sous la V république, reléguant trop souvent à l’impuissance, à la complaisance, le Parlement.

Depuis trop longtemps (1988 avec André Lajoinie ?), aucune perceptive de changement de société n’en est l’enjeu.

Depuis trop longtemps, les véritables débats qu’elle devrait susciter sont escamotés au profit de la personnalisation outrancière des différents candidats, de la politique spectacle, de la bi-polarisation Droite/PS, ce dernier censé représenter toute la goooooche.

Compte tenu de ce que je viens de dire, nous aurions souhaité qu’un candidat communiste présenté par le PCF, puisse en finir avec cette mascarade de démocratie, en défendant un programme politique de rupture réelle avec le capitalisme, appelant les travailleurs à la lutte au quotidien et à un changement de société.

Ce n’est pas ce choix qui a été fait. Dès lors, s’il est vrai que la droite doit être battue, et que pour se faire chacun se déterminera en conscience, il est encore plus vrai que ce ne peut être que par des luttes opiniâtres que les changements réels et nécessaires interviendront.

Parce que c’est par la lutte que les intérêts des travailleurs et de la classe ouvrière avancent ! Et cela face à n’importe quel gouvernement en place qu’il soit de droite comme de gauche !

Si je devais illustrer cette vérité j’utiliserais un exemple assez proche dans notre histoire. Le 29 mai 2005 les français à 55% des voix exprimées sur une participation de 70% des inscrits ont dit NON au TCE. Quel vote démocratique limpide ! Vote contre une intoxication médiatico-politique.

Pourtant, deux ans après, le traité est ratifié par la voix parlementaire. La majorité des parlementaires socialistes s’abstenant.

Que nous a-t-il manqué à ce moment-là, pour empêcher la remise en cause du vote démocratique du 29 mai 2005 : une mobilisation sans précédent, rappelant aux politiques qu’ils sont là par nous et en notre nom et doivent respecter nos choix !!

Aujourd’hui après 10 ans d’UE et de monnaie unique l’expérience et la conscience populaire ne se trompent pas : la situation est grave la pauvreté, l’exploitation, l’aliénation des peuples grandissent chaque jour. Notre rôle est incontournable et déterminant pour révéler les pièges tendus par les sociaux- démocrates, la droite et l’extrême droite.

S’agissant de l’extrême de droite, nous ne pouvons laisser cette colère du peuple contre l’exploitation qu’il subit, cette colère contre l’UE, trouver des solutions dans les slogans du FN.

Le peuple dans sa majorité désigne avec justesse, comme nous, l’UE du capital comme un des responsables majeur de nos conditions de vie dégradées. Il n’a pas spontanément une juste appréciation des solutions à apporter et quel Parti peut les incarner. Ainsi une partie des plus pauvres a pu croire au discours démagogique d’une Marine Le Pen, extrémiste de droite comme son père et le FN en général.

Il appartient donc au Parti Communiste d’éclairer par ses analyses, pas ses solutions, ses perceptives d’avenir, la classe ouvrière et les travailleurs. Son absence sur ce terrain ne pourrait que faire grandir l’audience de l’extrême droite, avec des conséquences sans nom !

On entend souvent parler d’unité, d’union, de rassemblement, mais l’unité que nous devons réussir, c’est celle de la classe ouvrière, celle des travailleurs et des privés d’emplois.

C’est par elle que nous lutterons contre la xénophobie, le communautarisme, que l’extrême droite et la droite agitent pour mieux nous diviser, pour nous détourner de notre combat de classe et nous affaiblir.

Alors aujourd’hui, c’est de façon solennelle que j’appelle chaque communiste et chacun de vous présent à faire sienne la lutte contre l’extrême droite. Comme le disait Berthold Brecht « le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde ».

La lutte contre la bête immonde passe par la conscience de classe et par la dénonciation de l’UE du capital qui broie les travailleurs français et européens.

De la même façon qu’il convient de dénoncer et lutter contre la démagogie de l’extrême droite, le Parti communiste ne peut pas faire l’économie du combat contre les gouvernements de droite ou soit disant de gauche qui appliquent souvent avec zèle la politique du grand capital.

En décembre dernier, Les capitalistes et les gouvernements d’Europe ont tremblé face au spectre de la sortie de l’Euro de la Grèce. Démontrant ainsi que leur construction de l’EU n’est pas la fin de l’histoire.

Et pourtant, Oui, les pays de la zone € peuvent renoncer sans drame à la monnaie unique. L’€ cette monnaie au service de la politique capitaliste de l’UE, cette monnaie favorisant la spéculation, la mise en concurrence des travailleurs européens entre eux !

En sortant de l’€, nous ne sortirions pas encore du capitalisme, mais quelle claque à cette UE que l’on nous a imposée. La sortie de l’€ un outil pour déstabiliser l’UE ! La déstabiliser, pour un jour la faire tomber !

Tout à l’heure je parlais du rôle des communistes pour démasquer les pièges tendus par certains politiques. Si nous avons invité nos camarades Européens c’est justement pour partager avec eux leurs analyses de l’UE et des combats que nous pourrions mener ensemble.

Parce qu’aujourd’hui, nous sommes souvent face à un consensus droite gauche pour sauver l’UE.

Parce qu’aujourd’hui, on nous vante de nouveaux traités un pour Sarkozy et la droite, un pour la social-démocratie, le fameux plan B de 2005, un pour la construction de l’Europe Sociale.

Comment peut-on imaginer que la construction européenne au service des capitalistes, des riches, des milliardaires, contre laquelle les communistes se sont toujours élevés puisse tout d’un coup changer de cap, alors que toutes ses institutions et tout son fonctionnement sont bâtis contre les peuples et leurs expressions démocratiques.

Les communistes ont décrit avec justesse lors du combat contre le traité de Maastricht en 1993, ce qu’il adviendrait en Europe et en France si ce traité était appliqué. Les faits et les effets ont démontré depuis combien nous avions raison alors. Nous ne pouvons qu’avoir raison à nouveau en luttant pied à piedcontre chaque directive de l’UE, en attendant de la faire chuter.

Nous savons tous comme il est difficile de construire un rapport de force suffisant pour infléchir un gouvernement. En bon marxiste-léniniste, nous savons combien il serait difficile actuellement de réaliser le rapport de force favorable aux travailleurs au niveau Européen. Alors qu’au niveau national les forces existent.

D’ailleurs, en reprenant les écrits de Lénine, j’ai redécouvert un texte qu’il a écrit en aout 1915, sur un mot d’ordre envisagé à cette époque avant la création de la 3e internationale communiste : les états-unis d’Europe.

En reprenant et paraphrasant une partie de son texte, je voudrais illustrer l’idée qu’en 2012, la construction d’une Europe Sociale est aussi illusoire que les Etats Unis d’Europe envisagés en 1915.

Lénine, à travers ce mot d’ordre, pointe l’absence d’une « question éminemment importante : le contenu et la portée économique de ce mot d’ordre. »

Il répond magistralement à cette question : « au point de vue des conditions économiques de l’impérialisme les Etats-Unis d’Europe sont en régime capitaliste ou bien impossibles, ou bien réactionnaires. »

Précisant que pour lui dès lors que « l’inégalité de développement économique et politique est une loi absolue du capitalisme…il s’ensuit que la victoire du socialisme est possible au début dans un seul pays pris à part. »

Il concluait à « la fausseté du mot d’ordre des états_unis d’Europe » Que nous montre, en effet, Lénine dans son immense pertinence et quelle conclusion pouvons-nous tirer de ce texte dans les conditions d’exploitation actuelle.

- Que ce qui compte c’est la nature des rapports de production (capitaliste ou socialiste) et non pas l’union d’états en soi, la communauté en soi.

- Que chaque victoire contre le capitalisme dans un pays déterminé sera un point d’appui pour les autres travailleurs des autres pays.

- Que construire des états unis d’Europe ou une union européenne dans une société capitaliste ne nous fera pas avancer d’un pouce dans notre lutte contre le capitalisme, cette construction serait obligatoirement réactionnaire, ce que nous démontre l’UE d’aujourd’hui.

- Que l’objectif de l’Europe sociale créerait l’illusion que c’est uniquement sur l’ensemble de l’UE que les progrès sociaux seraient possible, qu’hors de cette voie pas de salut. Alors que c’est tout le contraire.

- Enfin et surtout que dans une Europe composée de pays capitalistes, c’est dans chaqueétat souverain, sous la pression des luttes de classes, que pourront être imposées des limites à l’application des directives de cette même UE. Imposant ainsi, des défaites cuisantes avant de faire chuter le capitalisme.

Aujourd’hui, je ne peux que vous appelez à aller au-delà de la simple Indignation, et à vous organiser dans un Parti communiste, révolutionnaire, pas un Parti comme l’a dit avec humour Umberto Eco « qui veut faire la révolution avec l’autorisation de la préfecture »et à structurer les luttes dans chaque état pour infliger des défaites cuisantes aux capitalistes.

Aujourd’hui, je ne peux que reprendre le mot d’ordre de la 13e rencontre internationale des PC à Athènes qui s’est déroulée en décembre 2011 avec 78 partis communistes et ouvrier du monde dont le PCF.

« Le socialisme est l’avenir ! »

J’en aurai terminé en vous présentant au nom de la section de SMH NOS MEILLEURS VŒUX pour 2012, à titre personnel pour chacun d’entre vous le bonheur, la santé, l’énergie et la conviction :

- pour organiser les luttes contre toutes les guerres impérialistes qui sont systématiquement entreprises pour satisfaire les appétits des capitalistes, avec pour la France la sortie de tous nos soldats d’Afghanistan. Et plus globalement La sortie de l’OTAN !

- pour œuvrer à La liberté pour le peuple Palestinien !

- pour participer aux luttes en France. Et plus largement, je souhaite aux travailleurs Européens et du monde la même conviction pour lutter contre l’exploitation, pour des victoires retentissantes !

Vive le parti communiste français,

vive les partis communistes européens,

vive l’internationale communiste.

Vive le communisme !!!